ÇáßÊÇÈÉ: ÇáäÕ ÇáÊÇÑíÎí Ýí 1 äæÝãÈÑ 1954
Ýí 1 äæÝãÈÑ 1954 Ýí æÞÊ ãÈßÑ ãä ÕÈÇÍ íæã 1 äæÝãÈÑ 1954¡ ÑÌÇá ÇáåÌãÇÊ ÇáÒäÇÏ ÌÈåÉ ÇáÊÍÑíÑ ÇáæØäí
ãäÇØÞ ãÎÊáÝÉ ãä ÇáÌÒÇÆÑ ÖÏ ÇáãäÔÂÊ ÇáÚÓßÑíÉ æãÑÇßÒ ÇáÔÑØÉ æÇáãÓÊæÏÚÇÊ æÇáãÚÏÇÊ
ÇáÇÊÕÇáÇÊ¡ æÇáãÈÇäí ÇáÚÇãÉ. æÊÓÊåÏÝ ÚÏÏÇ ãä ÇáÌäæÏ æÇáãÏäííä ÇáÝÑäÓí. ãä Èíä
ÖÍÇíÇ ÇáÃæáì¡ Ýí ÇáæÏíÇä ãä ÊíÛÇäãíä ÇáÃæÑÇÓ¡ Ýí 07:00¡ ãäÚ ÇáãÊãÑÏíä
ÇáãÏÑÈ æÇÓÞÇØ ÇËäíä ãä ÇáÑßÇÈ ÇáÝÑäÓííä¡ æÇËäíä ãä ÇáãÚáãíä¡ Monneron æÇáãÈÏà ÇáÑÆíÓí
ãÏíäÉ ãÔæäÔ¡ ÇáÍÇÌ ÕÏæÞ ÇáãÌÇæÑÉ. åÐÇ ÇáÃÎíÑ¡ æåæ ÖÇÈØ ÓÇÈÞ Ýí ÇáÌíÔ ÇáÝÑäÓí¡ æÞÊá
ÚäÏãÇ íÑíÏ Ãä íÎÑÌ ãÓÏÓÇ ãä gandoura áå. ÇäÝÌÇÑ íÞÊá ÇáÑÌá Monneron ÇáÐí íÞÝ Åáì ÌÇäÈå. ÒæÌÊå
æãä ÈÌÑæÍ ÎØíÑÉ.
ÇáÝÑäÓíÉ
expression écrite: texte historique sur le premier novembre 1954
Le 1 Novembre 1954 Tôt le matin du 1er novembre 1954, les hommes du FLN déclenchent des attaques dans
diverses régions de l'Algérie contre des installations militaires, commissariats, entrepôts, équipements de
communications, et des bâtiments publics. Plusieurs soldats et des civils français sont pris pour cible. Parmi les
premières victimes, dans les gorges de Tighanimine Aurès, à 7 heures du matin, les maquisards bloquent
l'autocar et font descendre ses deux passagers français, un couple d'instituteurs, les Monneron, et le caïd de la
localité voisine de M'chounèche, Hadj Sadok. Ce dernier, ancien officier de l'armée française, est abattu
lorsqu'il veut sortir un pistolet de sa gandoura. La rafale tue Guy Monneron qui se tient à ses côtés. Sa femme
est grièvement blessée.
äÕ ÇÎÑ
Ýí 1 ÊÔÑíä ÇáËÇäí 1954¡ ÞÇãÊ ãÌãæÚÉ ãä ÇáæØäííä ÇáÌÒÇÆÑííä ãÕíÑåã ÈÃíÏíåã ÈÚÏ ÇÓÊäÝÇÏ ÌãíÚ ÃÔßÇá ÇáäÖÇá ÇáÓáãí æÎÇÕÉ ÈÚÏ ÇáãÌÇÒÑ ÇáÊí ÇÑÊßÈåÇ ÇáãÓÊÚãÑæä ãÇíæ 1945. æåÄáÇÁ ÇáæØäíæä ãä ÇáÓÇÚÉ ÇáÃæáì¡ æÊáÈíÉ ÏÇÎá ÇáÌÈåÉ æáÐáß ÞÑÑÊ ÌÈåÉ ÇáÊÍÑíÑ ÇáæØäí (FLN) áÈÏÁ ÇáßÝÇÍ ÇáãÓáÍ áÇÓÊÚÇÏÉ ÇÓÊÞáÇá ÇáÌÒÇÆÑ ÇáãÓÊÚãÑÉ ãäÐ 1830.
æßÇäÊ ÚÏÉ ÓäæÇÊ ãä ÇáäÖÇá ÇáÓíÇÓí ÇááÇÒãÉ áÔÚÈ ÇáÌÒÇÆÑí áÊæáí ãÓÄæáíÉ. ÇáãÄÓÓÉ ÇáÚÇãÉ ááÊÞÇÚÏ (ÍÒÈ ÇáÔÚÈ ÇáÌÒÇÆÑí) Ýí MTLD (ÈíÇä ãä ÃÌá ÇäÊÕÇÑ ÇáÍÑíÇÊ ÇáÏíãÞÑÇØíÉ) áäÙÇã ÇáÊÔÛíá (ãäÙãÉ ÇáÎÇÕÉ)¡ æåÐå ÇáåíÇßá ÊÄÏí Åáì ÌÈåÉ ÇáÊÍÑíÑ ÇáæØäí. åÐå åí¡ Ýí ÇáæÇÞÚ¡ æÃÌíÇá ãä äÔØÇÁ ÇáÍÑíÉ ÇáÐíä ÖÍæÇ ÇáÚáíÇ áÊÊÍÑÑ ÇáÃãÉ ÇáÌÒÇÆÑíÉ.
åäÇß ÈÇáÊÇáí 59 ÓäÉ Åáì Çáíæã¡ ÓÇÚÉ Åáì ÓÇÚÉ¡ æßÇäÊ ãÑÇßÒ ÇáÔÑØÉ æÇáËßäÇÊ ÇáÚÓßÑíÉ Ýí ÇáÌíÔ ÇáÇÓÊÚãÇÑí ÇáåÏÝ ãä ÇáÑÕÇÕ Ãæá ÇáãÌÇåÏíä ÇáÐíä ÞÑÑæÇ Ãä ÇáÍÑíÉ áÇ íãßä ÓÍÈ ãä ÞÈá ÇáÚãá ÇáãÓáÍ.
åÐå ÇáÅÌÑÇÁÇÊ Ýí æÞÊ æÇÍÏ Ýí ÚÏÉ ãäÇØÞ ãä ÇáÌÒÇÆÑ ÃÑÇÏÊ ÝÚá ÑÓãí ãÝÊÚáÉ ãä ÞÈá ÊÓÚÉ äÔØÇÁ PPP / ÌÑËæãÉ ÇáÐíä ßÇäæÇ ÊÚÈÊ ãä ÇáÊãáÞ Èíä ÇáÃÔÞÇÁ Èíä Messalists ÇáãÑßÒííä æÇáÐíä ÌÚáæÇ ãä æÍÏÉ ÇáÚãá æÚÞíÏÊåã.
ãÍãÏ ÈæÖíÇÝ¡ ãÕØÝì Èä ÈæáÚíÏ¡ ÇáÚÑÈí Èä ãåíÏí ÑÇÈÍ ÈíØÇØ¡ ÏíÏæÔ ãÑÇÏ ÈáÞÇÓã ßÑíã æíÊÈÚ Ýí æÞÊ áÇÍÞ ÈÚÖ ÇáæÞÊ ãä ÞÈá ÍÓíä ÂíÊ ÃÍãÏ æãÍãÏ ÎíÖÑ æÃÍãÏ Èä ÈíáÇ¡ ÇáÐíä íÔÚÑæä ÈÇáãÑÇÑÉ ãä ÞÈá ÊÌÑÈÊåã ÏÇÎá ÇáãäÙãÉ ÇáÎÇÕÉ (OS)¡ ÞÑÑÊ ÅäÔÇÁ ÇááÌäÉ ÇáËæÑíÉ ááæÍÏÉ æÇáÚãá (CRUA) ãÚ åÏÝ æÇÍÏ. ÇÓÊÞáÇá ÇáÌÒÇÆÑ. Ýí 10 ÃßÊæÈÑ 1954 ÊÚííä ÃÚÖÇÁ CRUA ÊÇÑíÎ ÇáÊãÑÏ Åáì íæã ÇáÇËäíä 1 äæÝãÈÑ 1954.
Çä CRUA ÅÚØÇÁ ÈØÈíÚÉ ÇáÍÇá ÃÏì Åáì ÇáËæÑÉ ÇáãÌíÏÉ ÈÞíÇÏÉ ÌÈåÉ ÇáÊÍÑíÑ ÇáæØäí (FLN) ÇáÐí ÇáÅÌÑÇÁÇÊ æÇáÃåÏÇÝ áã ÊÚÇäí ãä Ãí ÛãæÖ.
Ýí 1 äæÝãÈÑ 1954 Êã ÇÎÊíÇÑå ãä ÞÈá ÇáÞÇÏÉ ÇáÊÇÑíÎííä ÊÓÚÉ ßÊÇÑíÎ ÑÓãí æÓíÐßÑ Ýí ÇáÊÇÑíÎ. Ýí æÞÊ áÇÍÞ 59 ÚÇãÇ¡ æÇáÌÒÇÆÑ ÇáÔåíÑÉ. Ýí ÇáÌÒÇÆÑ ÊßÑã ÐßÑÇåã. æÇÍÏ ÝÞØ áÇ íÒÇá Úáì ÞíÏ ÇáÍíÇÉ¡ ÍÓíä ÂíÊ ÃÍãÏ¡ æåÐÇ åæ ÂÎÑ ãä ÇáÞÇÏÉ ÇáÊÇÑíÎííä.
ããÇ áÇ Ôß Ýíå¡ æÇáãËá ÇáÃÚáì ááäæÝãÈÑ íÊÛÐì ÃÌíÇá ßÇãáÉ ãä ÇáÌÒÇÆÑííä ÃËäÇÁ æÈÚÏ ÍÑÈ ÇáÊÍÑíÑ ÇáæØäí. ÍÊì åÐå ÇáËæÑÉ ÇáãËÇáíÉ ÃáåãÊ ÇáÚÏíÏ ãä ÇáÃÔÞÇÁ æÇáÃÕÏÞÇÁ ÔÚæÈ ÃÝÑíÞíÇ æÂÓíÇ.
ÊÑÌãÉ
Le 1er novembre 1954, un groupe de nationalistes Algériens ont pris leur destin en mains après avoir épuisé toutes les formes de lutte pacifique particulièrement après les massacres commis par le colonisateur en mai 1945. Ces patriotes de la première heure, réunis au sein du Front de libération nationale (FLN), ont donc décidé de déclencher la lutte armée pour recouvrer l'indépendance de l'Algérie colonisée depuis 1830.
Plusieurs années de combat politique ont été nécessaires au peuple Algérien pour se prendre en charge. Du PPA (Parti du peuple algérien) au MTLD (Manifeste pour le triomphe des libertés démocratiques) à l'OS (Organisation spéciale), ces structures donneront naissance au FLN. Ce sont, en effet, des générations entières de militants de la liberté qui ont consenti le sacrifice suprême pour que s'émancipe la Nation Algérienne.
Il y a 59 ans donc, jour pour jour, heure pour heure, des postes de police et des casernes militaires de l'armée coloniale ont été la cible des premières balles de moudjahidine qui avaient décidé que la liberté ne pouvait s'arracher que par l'action armée.
Ces actions simultanées menées dans plusieurs régions d'Algérie se voulaient un acte solennel concocté par neuf militants du PPA/MTLD qui en avaient assez des palabres fratricides entre Messalistes et Centralistes et qui ont fait de l'Unité et de l'Action leur crédo.
Mohammed Boudiaf, Mostefa Ben Boulaïd, Larbi Ben M'hidi, Rabah Bitat, Didouche Mourad et Krim Belkacem, suivis quelques temps plus tard par Hocine Aït Ahmed, Mohamed Khider et Ahmed Ben Bella, aigris par leur expérience au sein de l'Organisation Spéciale (OS), avaient décidé de créer le Comité Révolutionnaire pour l'Unité et l'Action (CRUA) avec un seul objectif ; l'indépendance de l'Algérie. Le 10 octobre 1954 les membres du CRUA fixent la date de l'insurrection au lundi 1er novembre 1954.
Le CRUA devait tout naturellement donner naissance à la glorieuse Révolution menée par un Front de Libération Nationale (FLN) dont l'action et les objectifs ne souffraient d'aucune ambiguïté.
Le premier novembre 1954 a été choisi par les neuf chefs historiques comme date solennelle qui restera dans les mémoires et dans l'histoire. 59 ans plus tard, l'Algérie les célèbre. L'Algérie honore leur mémoire. Un seul est toujours en vie, Hocine Aït Ahmed et c'est le dernier des chefs historiques.
Incontestablement, l'idéal de Novembre a nourri des générations entières d'Algériens pendant et après la Guerre de libération nationale. Cette Révolution exemplaire a même inspiré de nombreux peuples frères et amis d'Afrique et d'Asie.